Je me reveille tranquillement avec le soleil, la journée prévoit d'être
plus reposante que les autres, j'ai visiter déjà visité une bonne partie
de la ville. Ca deviendra une habitude, chaque matin désormais pour le
petit déj c'est jus d'orange et galette de pain tout droit sorti du four.
Je flane dans la ville tout en degustant mon petit déjeuner, mais YAZD
c'est déjà presque du passé, il me tarde dêtre à Esfahan, "la moitié du
monde". Préférant varier les modes de transport, je décide d'acheter un
billet de train pour le lendemain. Au guichet de la gare de YAZD, la
guichetière me remet le fameux ticket ( autour de 3 euros ) dont j'ignore
encore la mésaventure qu'il m'occasionera. Il est 13h, je suis de retour
à l'hotel, j'irai bien acheter quelques boissons mais les magasins en
Iran ferme durant l'après midi, probablement à cause de la chaleur
étouffante de cette ville du centre iranien.
A 16h, je quitte les 2
centimètres d'épaisseur de mon matelas pour aller profiter des mes
dernières heures à YAZD. En bas de l'hotel, un jeune garçon de 14 ans( qui
en fait 12 ) du nom de Muhammad m'interpèle. Il souhaite visiblement
discuter quelques minutes avec un touriste. Quelques minutes plus tard,
Morteza, un étudiant de 22 ans se joindra à notre discussion, ainsi que
Ali ( une dizaine d'années ). La communication est difficle mais le
farsi-anglo-langage-des-signes aidant on arrive à se comprendre. Je leur
montre à quoi ressemble un billet de 10 euros ainsi que quelques pièces
de centimes et les leur donne en souvenir ( les pièces, pas le billet ! ).
Muhammad me raconte sa vie en Iran, me dit qu'il vient d'afghanisthan et
qu'il ne va pas à l'école et travaille à la boutique de son père juste à
coté de l'école. Au bout d'une heure de discussion, je leur demande ce
qu'il me reste à visiter à YAZD, Morteza me conseille de voir
l'Hamam-e-Khan, un salon de thé situé non loin de l'hotel. Je quitte lors
mes compagnons de discussion en leur souhaitant bonne continuation. Sans
aucun doute, les iraniens aiment discuter avec les étrangers et veulent
en savoir plus sur les modes de vie ailleurs. Il est vrai que le nombre
de touristes en Iran n'étant pas aussi elevé qu'à Paris, ces derniers ne
passent pas inaperçu. Après quelques minutes de marche, j'arrive à
l'Hamam-e-khan. C'est un de ces salons de thé dont les tables sont
entourées d'eau. Une photographie s'impose avant de quitter les lieux, la
tombée de la nuit approche, il est 22h30, j'ai un train vers Esfahan à
4h40. Un peu de repos avant le départ ne sera pas de trop. |